Le thorium est l’une des matières les plus répandues sur notre planète. Il a une très faible radioactivité ; il a été découvert pour la première fois en Norvège vers le XIXe siècle. Le nom de thorium vient de Thor, le dieu mythologique nordique du soleil. Ce métal est utilisé dans certaines ampoules, les alliages d'acier, la porcelaine et le verre optique.
Qu'est-ce que le thorium ?
Le thorium a été découvert en Norvège vers 1830 et possède d'excellentes propriétés physiques et chimiques. Il a de nombreuses applications industrielles en tant que matériau réfractaire. Il a de nombreuses applications industrielles en tant que matériau réfractaire. Il a de nombreuses applications industrielles comme réfractaire, comme cathode en électronique, comme catalyseur en chimie, dans le craquage du pétrole, etc. Le thorium-232 est faiblement radioactif, mais c'est une matière fertile qui peut être convertie en uranium-233 fissile par absorption de neutrons. U233 permet la réplication des neutrons rapides, comme la paire U238-Pu239, mais sa capacité à répliquer les neutrons lents n'est pas aussi grande.
Le thorium est-il une solution viable comme combustible nucléaire ?
Techniquement, le thorium est une alternative viable car il s'agit d'une matière fissile plus efficace et qui produit moins de déchets inutiles que l'uranium. Cependant, une utilisation à grande échelle nécessite de grandes quantités d'U-233, qui ne peuvent actuellement être produites qu'en combinant le thorium avec un combustible uranium-putonium conventionnel. Scientifiquement, on n’a pas encore réussi à exploiter concrètement le thorium à l’échelon industriel et il n’y a pas encore d'informations précises sur les coûts des différentes étapes du cycle. Ces dernières années, les usines de thorium ont suscité un regain d'intérêt dans des pays tels que l'Inde, le Brésil et la Chine, bien que la faisabilité de l'exploitation des usines de thorium n'ait pas encore été démontrée.
Quel est l’avenir du thorium en France ?
Le thorium est l'une des sources d'énergie les moins intensives en carbone. Le rapport du GIEC examine quatre scénarios pour limiter la température moyenne mondiale à 1,50°C, y compris le maintien d'une part élevée d'énergie nucléaire. Jusqu'à récemment, 40 % de l'électricité suisse était produite à partir de l'énergie nucléaire, mais cette part devra être rétablie en cas d'abandon de l'énergie nucléaire. Aujourd'hui, l'énergie nucléaire à base d'uranium présente deux inconvénients majeurs : les déchets radioactifs et la sécurité. L'utilisation d'une autre forme d'énergie nucléaire - le thorium - comme combustible permet d'éviter ces inconvénients. Il présente moins de risque pour l'industrie nucléaire.